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LE RECIT DE LA CALOMNIE CONTRE AICHA

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LE RECIT DE LA CALOMNIE CONTRE AICHA Empty LE RECIT DE LA CALOMNIE CONTRE AICHA

Message par Frere Nadhir Jeu 27 Juil - 14:43

LE RECIT DE LA CALOMNIE CONTRE AICHA



Aicha (raa) raconte qu'elle accompagnait le Messager d'Allah au cours de l'expédition contre les Banous Al Moustallaq, elle dit :


"Une nuit, alors que le Prophète (saw) avait donné l'ordre de lever le camp, je m'éloignai pour faire mes besoins. En revenant, je portais la main à ma poitrine et remarquai que j'avais perdu mon collier (collier prêté par Asma -raa-). Je revins sur mes pas et mis longtemps à le chercher. Entre temps, les hommes qui étaient chargés de me porter emportèrent ma litière (palanquin) sur le dos de mon chameau, me croyant dedans. Cela se passait après la révélation du verset sur le voile. Je trouvais mon collier mais l'armée était déjà partie quand je rejoignis le camp, il n'y avait plus personne. Je restai là où j'étais, pensant qu'il remarquerait bientôt mon absence et me chercheraient.




Sawan qui était resté en arrière garde, vit ma silhouette et me reconnut tout de suite, m'ayant vu avant l'institution du voile. Je m'étais endormie, je m'éveillais alors qu'il disait "Nous sommes à Dieu et c'est vers Lui que nous retournerons". Je me couvris aussitôt de mon voile. Il fit baraquer sa chamelle que j'enfourchais aussitôt et il la tenait par la bride. Il était près de midi lorsque nous rejoignimes l'armée. Certains se damnèrent alors à cause de moi mais celui qui me calomnia le plus (avec ruse) fut Abdallah Ben Oubai Ben Saloul.




A Médine, Je tombais malade pendant un mois ne sachant rien des calomnies qui se disaient dans la ville. Le Messager (saw) ne me traitait pas avec l'amabilité à laquelle il m'avait habituée. Le Messager d'Allah (saw) demanda avis à ses compagnons sur la décision à prendre, il demanda à ma servante , Barira, son opinion. La servante lui assura qu'elle n'avait jamais doutée de moi....".




Le Prophète (saw) me déclara en présence de mes parents en ayant au préalable prononcé la chahada "Telle rumeur m'est parvenu te concernant, si tu es innocente, Dieu ne manquera pas de t'innocenter, si tu es coupable, repents toi et implore le pardon de Dieu. "Mes yeux étaient secs, tellement que j'avais pleuré de cette situation, et voyant que mes parents ne disaient rien je leur déclarais :"Je vois que vous aussi, croyez à ces rumeurs, si je revendique mon innocence, vous ne me croirez pas et si j'avoue mon péché et Dieu Seul sait que je suis innocente, vous me croiriez, je ne trouve pour nous tous que l'exemple de Jacob le père de Joseph qui affirme "C'est à Dieu qu'il faut demander secours contre ce que vous racontez" (verset 18/12), sur ce, je regagnais ma couchette.




Après plus d'un mois de souffrance et de calomnies mensongères, le Messager d'Allah reçut la révélation de Son Seigneur. Soulagé, il s'empressa de me communiquer la nouvelle en me disant "O Aîcha, Dieu t'as innocenté, va et répands la bonne nouvelle" Ma mère me dit "Remercie le Prophète (saw)". Je lui répondis "C'est Dieu Seul que je dois remercier car c'est Lui qui m'a innocenté par la révélation suivante :"Les Calomniateurs sont nombreux parmi vous, ne pensez pas que ce soit un mal pour vous, c'est au contraire un bien pour vous. Chacun d'eux est responsable du péché qu'il a commis. Celui qui s'est chargé de la plus lourde part subira un châtiment terrible". (verset 11/24).




L'un des proches de mon père qui vivait dans la misère, Mistah avait tenu des propos calomnieux à mon égard, mon père (Abou Bakr Siddiq -raa-) décida de ne plus l'aider matériellement. Dieu révéla par la suite ce verset "Ceux qui parmi vous, jouissent de Sa Faveur et de l'aisance ne négligent pas de donner à leurs proches. N'aimez vous pas que Dieu vous pardonne ? Dieu est Celui qui pardonne, Il est Miséricordieux" (verset 22/24). Mon père Abou Bakr ayant besoin du pardon de Dieu se mis de nouveau à entretenir Mistah."




Le prophète (saw) récita devant la foule les versets qui se rapporte à cet évènement puis il donna l'ordre de faire subir aux trois calomniateurs : Mistah, Hassan ben Thabet, Hamna Bent Jahch la peine prescrite à savoir quatre vingt coups de fouet.







CE QU' IL FAUT EN TIRER








Cette calomnie fit plus de mal au Prophète (saw) que toutes les épreuves qui l'avaient précédées car c'étaient des épreuves auxquelles il s'était attendu et résigné. Sa mission l'avait préparé à de telles épreuves mais celle ci le surprit, étant inhabituelle, différente des autres. Si cette rumeur eût été juste, elle l'aurait profondément blessé, lui qui plaçait son honneur et sa dignité avant tout. Elle le jeta dans un désarroi auquel il ne pouvait s'échapper, si la vérité lui avait été immédiatement révélée et la calomnie des hypocrites dévoilée, cela lui aurait épargné le doute qui le tenaillait.


Cette épreuve était une volonté divine visant à montrer la personnalité du Prophète (saw). Cette rumeur surprit dans le Prophète (saw) l'homme ordinaire qui réfléchit et se comporte comme tous les hommes mais dans les limites que s'imposent les Prophètes et les Envoyés de Dieu. Il reçut ce coup comme l'aurait fait tout homme n'ayant pas de sixième sens et ne pouvant deviner les intentions cachées, il se troubla et douta comme tout un chacun, réfléchit et consulta ses compagnons.


La Sagesse divine qui a voulu mettre à jour le côté humain du Prophète (saw) retarda la révélation pendant toute cette période afin que deux vérités très importantes fussent claires :


La première vérité est que le Prophète (saw) malgré sa mission prophétique ne cessa jamais d'être un homme comme les autres. Les Croyants ne doivent pas s'imaginer que sa Mission lui attribuait des miracles que seul le Créateur peut accomplir.




La seconde vérité est que la révélation divine ne se réduit pas à un sentiment personnel mais agit indépendamment de la volonté du Prophète (saw) de son ambition ou de ses souhaits. Si tel était le cas, il aurait pu facilement résoudre ce problème dès qu'il s'était posé et échapper ainsi à ses suites. Il aurait pu implorer une révélation coranique profitant de l'excellente réputation de sa femme afin de rassurer les Croyants et faire taire ainsi les indiscrets, mais il n'en fit rien pour la simple raison qu'il n'était pas en son pouvoir d'entreprendre quoi que ce soit. Mais le Prophète (saw) ne pouvait mentir ni aux Hommes, ni à Dieu.




Ce qui nous déplait c'est que le premier à répandre la rumeur Abdallah ben Oubai ben Saloul échappa à la punition et ce parce qu'il répandit sournoisement la calomnie en l'enrobant de termes qui pouvaient difficilement lui être attribués ; or il faut savoir que la peine qu'entraîne la diffamation est encourue uniquement par celui qui la prononce ouvertement.


Pour conclure ce chapitre sur la calomnie, je vous invite à vous reporter au Coran aux versets 11 à 20 de la sourate " La Lumière " (n° 24).


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